Résumé voyage : semaine 1

Publié le par Vincent Castaner

Apres avoir atterri depuis déjà plus d'une semaine maintenant, je prends enfin le temps d'écrire le résumé de mes 3 merveilleuses semaines en Amérique du Sud. Comme vous avez pu le constater dans le titre « Résumé voyage : semaine 1 » annonce que je ne vais pas tout raconter d'une seule traite. Eh oui, je suis une grosse feignasse, c'es pas 3 semaines sur un autre continent qui vont me changer. Il faut voir aussi le bon coté des choses, chaque matin vous aurez une « news » de mon voyage, de quoi s'évader avant de commencer une dure journée de travail. Sur ces belles paroles bidons, je me lance :


Jour 1 :
Vol Paris-Madrid, Madrid-Lima, Lima-Juliaca via Cuzco. En gros une journée passée dans l'avion ou sur un banc d'aéroport, mention spéciale au banc de Lima ultra confortable. Le vol Madrid Lima a durée 12h... sans film ! Merci Air Comet ! d'ailleurs petit test marrant : tapez Air comet sur google et vous tombez sur... liste-noire.org Gloups ! Arrivé a Juliaca (Pérou), décalqué ! Passage à pieds de la frontière bolivienne pour arriver aux bords du lac Titicaca à Copacabana.


Jour 2 :
Réveil à 4h du mat', décalage horaire oblige. Bien dormi, et aucun mal de l'altitude ressenti (je suis passé de 0 a 3600m en moins de 24h). La feuille de Coca, ça marche ! Navigation de 2h sur le lac pour rejoindre l'Ile du Soleil et son fameux temple. Un rafiot pourri qui bouge dans tous les sens mélangé à une forte odeur d'essence, rien de tel après un bon petit dej'. J'ai même pas vomi ! Ce n'est qu'en descendant que je remarque le nom du bateau : Rocky III. Je demande alors pourquoi ? Réponse marrante : « Rocky, pour combattre l'eau et 3 parce que les deux autres ont coulé ! » Rassurant., Visite de l'ile et de son temple, caresses des premiers lamas « oh comme c'est mignon » et retour à Copacabana en bateau (sur le toit cette fois-ci, que du bonheur). Copacabana, rien à voir avec la célèbre plage brésilienne aux jeunes filles légèrement vêtues... ici que des vieilles et des marins.


Jour 3 :
Journée de déplacement, des routes qui n'en finissent plus, un vent terrible... je suis heureux de ne pas être en vélo ! Des restos en bords de route aux allures de Bagdad café. Et deuxième lamas, mais cette fois ci je passe du « oh comme c'est mignon » à « eh ! c'est délicieux »


Jour 4 :
Sucre, capitale de la Bolivie (et oui ce n'est pas La Paz !) je fais genre mais je ne l'ai appris que sur place. La culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale. Visite de cette belle ville coloniale, de son marché, de sa place, de son musée du textile, de ses chocolateries, de son monastère... Le soir alors que j'allais paisiblement m'endormir, gros vacarme de fanfare à la fenêtre, je remets mes pompes et je descends : une soirée étudiante qui se déplace dans les rues, un verre d'alcool gentiment offert et c'est parti !


Jour 5 :
Potosi, ville minière de Bolivie. Visite d'une mine, c'est gratuit il faut juste louer l'équipement et amener des cadeaux aux mineurs : dynamite, coca , coca la boisson, alcool. Oui la dynamite est en vente libre dans tous les marchés ! Il faut savoir qu'il n y a aucune réglementation, pas de patron, chacun creuse pour soi, si tu trouves un filon tu deviens riche. Comme tout le monde veut chercher, personne ne pense à consolider les galeries. Oui, il n y a pas de géologue, d'architecte ou d'ingénieur. Conclusion : beaucoup de morts. La mine reste un moment fort pour moi, le manque d'oxygène, de visibilité, les bruits d'explosion, l'apéro pris avec les mineurs, trop cool... mais pas franchement rassurant. Apres midi, visite du musée de la monnaie, quelle idée j'ai eu...

 


Jour 6 :
Encore à Potosi histoire de faire une lessive, ballade dans la ville et ciné le soir, ça sert de parler espagnol. Film Américain, mais j'ai été au ciné pour le folklore, on a le droit de manger, de fumer, le son est décalé par rapport à l' image, son et image pourris d'ailleurs, coupure pendant le film, mais Pop-corn très bon.


Jour 7 :
Arrivé au Salar d'Uyuni, la plus grande étendue plane du monde : 12 500 km² (pour comparaison, Paris fait 105km²). Magnifique, vestige d'une mer asséchée à 3600m d'altitude. Pour fêter l'arrivée au milieu, bouteille de champagne ! 2 verres d'alcool à 3600m effet garanti. Attente du coucher de soleil et nuit en refuge.

 


La suite au prochain épisode


A+

 

 


Publié dans Voyages

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